Internationales

Pilote de l’équipe Mad Croc avec qui il a fini Champion d’Europe KF et 3e du Championnat d’Europe KZ en 2015, Ben Hanley a été recruté par l’écurie Dragon Speed pour piloter une Oreca-Nissan LMP2 dans le cadre de l’European Le Mans Series 2016. Le boss de l’équipe Elton Julian recherchait un top driver de degré “argent” pour épauler l’expérimenté Nicolas Lapierre et Henrik Hedman.

Le Britannique Hanley a fait partie des grands espoirs du sport automobile, sous contrat avec Renault Sport en même temps que Romain Grosjean et Luca Di Grassi. Il a notamment terminé 3e en Formule Renault 2.0 en Italie en 2005 et 2e en Formule Renault 3.5 en 2007. Il était revenu au kart après sa 4e place en Superleague Formula en 2010.

“Je suis heureux de donner une nouvelle chance à se si grand talent,” a déclaré Elton Julian. “Je vais devoir me remettre dans le bain, m’adapter à ce type d’auto que je ne connais pas et découvrir l’endurance. Mais je vais tout faire pour être opérationnel au plus vite et contribuer à la réalisation des objectifs de l’équipe,” a commenté Ben.

Côté calendrier, seule une date tombe en concurrence avec les épreuves karting de la CIK. Hanley devra sans doute faire une croix sur la manche du Championnat d’Europe à Zuera mi-mai.

Photos © Joël Gaboriaud

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47 pilotes en KZ2 (3 Français), 33 en OK (1 Français), 68 en Junior (10 Français) et 75 en 60 Mini (2 Français)… soit 243 engagés à la première des quatre épreuves de la WSK Super Master Series. La compétition aura lieu en Italie au sud de Milan, sur le circuit de Castelletto di Branduzzo les 5 et 6 mars.

Avec son armada de karts et de pilotes, le team Tony Kart sera encore une des équipes à battre en KZ, OK et Junior

Cette série, qui permet de se préparer pour le Championnat d’Europe, ne sera hélas pas l’occasion de voir de nouveaux moteurs en OK, où Parilla, TM et Vortex se partageront le modeste plateau de 33 pilotes. Le constat est similaire en OK-Junior, si ce n’est 3 LKE qui vont rivaliser avec les 3 gros motoristes italiens.

Pas non plus de nouvelles marques en KZ, seuls 3 Maxter et 1 LKE tenteront de battre Parilla, TM et Vortex. Pour autant, les courses seront à n’en point douter de très haut niveau, avec beaucoup de bagarres pour la victoire.

KZ2
Anthony Abbasse (Sodi-TM)
Jérémy Iglesias (Sodi-TM)
Paul Fontaine (Sodi-TM)

OK
Jean-Baptiste Simmenauer (Tony Karrt-Vortex)

Junior
Timothy Peisselon (FA Kart-Vortex)
Charles Milesi (Tony Kart-Vortex)
Milane Petelet (Praga-Parilla)
Théo Pourchaire (Kosmic-Vortex)
Franck Chappard (Kosmic-Vortex)
Gillian Henrion (Kosmic-Vortex)
Théo Nouet (Energy-TM)
Thomas Mialane (Energy-TM)
Victor Martins (Kosmic-Vortex)
Thomas Imbourg (Kosmic-Vortex)

60 Mini
Evann Mallet (CRG-TM)
Benjamin Cartery (Formula K-TM)

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Charles Leclerc est l’exemple type du pilote qui a pu se faire remarquer grâce au karting, et débuter ainsi l’automobile plus facilement et sereinement. “Je suis devenu Champion de France Cadet à l’âge de 11 ans et demi. Dès l’année suivante, j’ai gagné la Monaco Kart Cup en Junior. Cela m’a ouvert les portes d’une bonne équipe et j’ai remporté ensuite la Coupe du Monde Junior, ainsi que le Trophée Académie la même année dans une catégorie où tout le monde utilise le même matériel.”

Les titres se sont alors enchaînés: vice Champion d’Europe KF et vice Champion du Monde des moins de 18 ans en 2012, puis vice Champion du Monde KZ1 en 2013, à seulement 15 ans. “La catégorie reine fut très riche d’enseignements. La préparation physique s’avère primordiale, tout comme l’analyse poussée des acquisitions de données. On se retrouve confronté à des pilotes qui possèdent une expérience incroyable, comme Marco Ardigo, Ben Hanley ou Davide Forè ! Cela oblige à se donner au maximum pour les battre.”

Mais surtout, le Karting lui a permis de se faire détecter très tôt: le talent a vraiment pris le dessus sur l’argent. “Ma rencontre avec Nicolas Todt et la société All Road Management reste un moment fort de mon parcours. On a pu bâtir ensemble un plan de carrière. J’ai débuté en monoplace en 2014, via la Formule Renault 2.0, puis je suis passé en Formule 3 en 2015 et je vais courir en GP3 cette saison.”

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La 21e édition de la Winter Cup a donné lieu à un superbe spectacle sur le nouveau circuit de Lonato. Les organisateurs vous proposent de revivre l’événement avec les vidéos des finales aux liens ci-après…

KZ

OK

Junior

Mini Rok

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Décidément, les pilotes F1 ou ex F1 ne cessent de se succéder sur un kart ces derniers temps en Italie. Ainsi, le lendemain de la Winter Cup, nous avons surpris Giedo Van der Garde au volant d’un CRG-KZ en essais privés à Lonato.

Le mécano de chez CRG Holland, qui le suivait l’année de son titre de Champion du Monde, est toujours fidèle à Giedo

“C’est avant tout pour le fun, en plus d’être utile en termes de préparation physique. Le karting, c’est une discipline géniale, qui peut se pratiquer facilement et qui apporte beaucoup de sensations et de plaisir”, nous a avoué le Néerlandais, Champion du Monde Formule Super A en 2002.

“Avec un ami et compatriote, Steijn Schothorst (GP3 en 2016, ndlr), on a un fourgon, chacun un kart et on tourne dès que notre emploi du temps nous le permet. On est venu à Lonato, car on savait que le grip serait au rendez-vous au lendemain de la Winter Cup. Physiquement, un KZ, ça occupe avec beaucoup de puissance et une boîte de vitesses qu’il faut sans cesse manier !”

Van der Garde courra cette saison en LMP2. On rappelle qu’après un titre de Champion en Formula Renault 3.5 aux World Series, il a disputé une saison complète au sein de l’écurie Caterham F1 en 2013.

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Le département KZ du service course de Vortex s’est séparé de Vittorio Venturi. Roberto Robazzi a souhaité collaborer avec un motoriste qui n’était pas forcément issu du monde du kart. Il a passé un accord avec Daniele Rambelli, ancien responsable du développement chez Aprilia et Malagutti. Celui-ci a été affecté au team officiel Tony Kart.

Daniele Rambelli, ici avec Marco Ardigo (à g.)

Chez Kosmic, Olivier Liegeois assure ce même travail. Le Belge collabore avec Vortex depuis quelques temps maintenant.

Olivier Liegeois

Quant à Vittorio Venturi, on l’a vu s’occuper des moteurs Vortex du Suédois Brandon Nilsson (châssis Gold-Righetti Ridolfi) à la Winter Cup à Lonato.

Photos © Tino Cacopardo / CT Photos.fr

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C’est avec surprise que nous avons accueilli la récente décision prise par la CNK-FFSA concernant les jeunes pilotes français souhaitant courir à l’étranger. Cela concerne les 11-13 ans, pour qui la CIK-FIA a récemment légiféré. Désormais, ceux-ci ont la possibilité de participer à des courses dans un autre pays, ce qui n’était pas le cas par le passé.

2e de la Winter Cup sous les couleurs françaises, Evann Mallet sera t-il bientôt Italien?

Cette règle est-elle bonne? Elle a ses qualités et ses défauts, mais elle a au moins l’avantage de mettre fin à l’hypocrisie qui consistait à prendre une licence dans le pays dans lequel le pilote souhaite courir. Exemple avec les pilotes non Italiens inscrits dans des courses type WSK, Mini Rok ou Championnat d’Italie, grâce à leur licence italienne prise en début d’année.

Maintenant que cette règle de la CIK existe, la France a décidé de ne pas donner l’autorisation à ses pilotes de 11-13 ans de courir en dehors du sol français. Comment peut-on espérer créer une relève au niveau international en pénalisant nos pilotes et en ne les mettant pas sur le même pied d’égalité que leurs voisins?

D’autant que cette décision n’a été prise que mi février, alors que plusieurs pilotes s’étaient déjà engagés dans des programmes internationaux, en ayant pour la plupart fait l’acquisition de matériel.

On sait que cette décision ne concerne qu’une minorité de pilotes, que la plupart ont également prévu de rouler en France et qu’on ne pourra jamais empêcher le père d’un pilote d’envoyer son enfant rouler à l’international s’il en a l’envie et/ou les moyens.
Joints par téléphone ou croisés dans le paddock de la Winter Cup, les David, Cabirou, Vayron ou Mallet ont accueilli la mesure avec stupeur. Notamment ce dernier qui vient de monter sur le podium de la Winter Cup et qui a prévu de poursuivre à l’international toute la saison, d’autant qu’il s’est déjà fait remarquer par des observateurs avisés !

Nul doute que cette catégorie de pilotes va choisir de prendre une licence dans un autre pays dès que possible. La France souhaite t-elle voir partir certains de ses meilleurs espoirs? Apparemment oui !

A la Winter Cup, nous avons aussi demandé leur avis à des personnalités influentes: Giancarlo Tinini (CRG Group), Roberto Robazzi (OTK), Mick Panigada (Energy Corse), Dino Chiesa (Zanardi et CRG)… tous ont fermement regretté ce choix de la FFSA.

Beaucoup de parents semblent aujourd’hui prêts à en discuter ensemble et demander un rendez-vous à la fédération pour exposer leurs préoccupations. Qu’ils n’hésitent pas à contacter Kart Mag qui transmettra: kart.mag@wanadoo.fr

Photo © CRG Press

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La course phare du meeting a tenu toutes ses promesses. Tous deux vainqueurs de leur préfinale, Bas Lammers (Sodi-TM) et Marco Ardigo (Tony Kart-Vortex) étaient attendus au tournant en finale KZ. Finalement, ce n’est pas entre les deux pilotes que la victoire se jouera. En effet, Lammers sera retardé par des coupures moteur et devra renoncer.

Pour autant, la course d’Ardigo fut loin d’être un long fleuve tranquille. En tête dès le départ, il se faisait rattraper puis doubler par Anthony Abbasse (Sodi-TM) et Luca Corberi (Tony Kart-Vortex), l’enfant du pays. Longtemps, Abbasse fera figure de vainqueur potentiel, mais Corberi portait une attaque imparable. Ardigo imitait son équipier, avant de montrer au jeune Luca que le patron, c’était lui !

Ardigo coupait l’arrivée en vainqueur devant Corberi et Abbasse, qui a dû s’employer pour sauver le podium face à un incisif Fabian Federer (CRG-Modena), finalement pénalisé pour le spoiler.

Il y a également eu de l’animation dans le peloton de chasse, dans lequel les deux Righetti Ridolfi (Gold Kart-TM) de Joel Johansson et Davide Fore se mettaient en valeur, tout comme le Français Nicolas Gonzales (Sodi-TM) qui a encore démontré beaucoup de talent.

Mais là encore, plusieurs passes d’armes entraînaient des touchettes et des spoilers déplacés. Au final, Johansson récupérait la 4e place devant Leonardo Lorandi (Tony Kart-Vortex) et Andrea Dalè (CRG-TM). Gonzales chutait 17e, tandis que d’autres pilotes CPB Sport étaient pénalisés, comme le Monégasque Louis Prette (22e) et Gabin Leuillet (23e après un départ en 30e position).

Découvrez les résultats de la finale à ce lien

Photo © Joël Gaboriaud

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