Internationales

Comme souvent à Lonato en février, la météo est toujours incertaine du côté du lac de Garde et ce week-end des 21, 22 et 23 février 2014 n’échappe pas à la règle. Le plateau de plus de 200 pilotes a eu la chance de voir le soleil durant la longue journée de samedi consacrée aux manches de qualification, mais une grosse pluie et la tombée de la nuit ont brutalement interrompu les débats.

Tant bien que mal malgré certaines manches qui n’ont pu aller à leur terme, les organisateurs ont pu éditer les classements intermédiaires.

En KZ, Andrea Dale s’est pour le moment montré impressionnant, sur une piste où il s’est souvent montré performant face à des pilotes bien plus titrés que lui. Avec son CRG-Maxter, il a réalisé la pole position et arrive entête après les manches (3 victoires et une 2e place) devant les deux Tony-Vortex de Flavio Camponeschi et Marco Ardigo.

Marco Zanchetta (Maranello-TM) est en embuscade devant Bas Lammers (Formula K-TM), Paolo De Conto (Birel-TM) et Arnaud Kozlinski (Intrepid-TM), le meilleur des Français roulant actuellement à Lonato et ci-dessus en photo.

En KF, le poleman Alessio Lorandi a manqué une manche et a chuté en 9e position, laissant Felice Tiene mener la catégorie devant Stefano Cucco et Nicklas Nielsen. Le meilleur Français se nomme Julien Darras (14e), il retrouvera Gabriel Aubry (24e) lors de la phase finale, leurs compatriotes devant passer par le repêchage.

En KF-Junior, où les Français sont désormais peu nombreux, trois Britanniques mènent le bal, Daniel Ticktum, Max Fewtrell et Ahmed Enaam, devant trois autres redoublants dans la catégorie, à savoir Leonardo Lorandi, Alexander Vartanyan et David Beckmann. Le poleman Lorenzo Colombo a chuté au 25e rang ! Il faudrait un miracle pour qu’un Tricolore arrive en finale…

Téléchargez les résultats des chronos et des manches pour chaque catégorie… KZ – KF – KF-Junior

Photo © Joël Gaboriaud

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Avec son virage relevé, son tunnel, sa bosse faisant décoller les karts, sa longue ligne droite séparée des stands par un muret rappelant une piste automobile et sa grande tribune, le circuit Mika Salo (du nom de l’ancien pilote F1) a d’entrée impressionné les pilotes qui l’ont découvert au début des années 2000 pour les deux épreuves successives du Championnat du Monde organisées en 2001 et 2002.

Depuis, le complexe de Alahärmä s’est surtout ouvert aux activités de loisir, avec l’ouverture d’un circuit indoor et surtout d’un gigantesque parc d’attractions avec hôtel, restaurants et même un camping (voir photos ci-dessous) ! D’autres activités annexes, estivales comme hivernales, viennent une offre vraiment diversifiée, comme ces photos le montrent.

L’annulation du Championnat du Monde M18 en 2013 a privé la CIK d’un retour du karting international dans ce petit coin de la Finlande, à 3 heures au nord de Helsinki. Nul doute que les passionnés ayant connu Alahärmä au début des années 2000, auraient été surpris de la métamorphose de ce complexe.

A noter que le magazine Kartmag consacre dans son numéro actuellement en kiosque un dossier spécial sur les circuits internationaux préférés des pilotes. Alahärmä n’est pas rentré dans le top-10, mais il s’en est fallu de peu !

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Ils étaient encore 30 pilotes Français engagés à la Winter Cup en 2013, ils ne sont plus que 14 cette année à Lonato. La France était le deuxième pays le mieux représenté derrière l’Italie, il est désormais devancé par les Russes et les Britanniques, et à égalité de concurrents avec l’Allemagne. Une situation toutefois prévisible depuis la disparition des catégories internationales KZ2, KF et KF-Junior sur notre sol.

N’allons pourtant pas croire que le nombre de Tricolores roulant à l’international soit en baisse. Nos compatriotes seront à n’en pas douter très nombreux en avril à Mariembourg pour le Challenge X30 Europa. Et à la Rotax Winter Cup en Espagne, ils étaient 22 cette année, contre 8 seulement en 2013.

C’est surtout en KF-Junior que la situation a évolué, avec seulement trois Français engagés à la Winter Cup, ce qui a profité aux X30 Junior et Rotax Junior. Au moins, on sait où est la relève !

Voici la liste des Français…

KZ: Jérôme Viarino, Enzo Marchetti, Thomas Laurent, Antoine Bottiroli, Chazrly Bizalion, Thomas Maingre et Arnaud Kozlinski
KF: Julien Darras, Paolo Besancenez (ici en photo), Alexandre Gadois et Gabriel Aubry
KF-Junior: Clément Novalak, Alessandro Brozzoni et Giuliano Alesi

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Le Belge Rick Dreezen a récemment posté une photo de lui sur Facebook, où il porte un vêtement aux couleurs de sa nouvelle marque de châssis: Zanardi. Pilote CRG puis Tony Kart depuis 2010, Dreezen avait laissé sous-entendre qu’il allait arrêter. Du moins, c’est ce que le communiqué OTK laissait transparaître.

Finalement, il n’en est rien, mais on peut être sûr que Dreezen ait été déçu de ses résultats 2013 après une saison 2012 plutôt prometteuse. Finalement, Rick s’est rapproché de son ancien team, CRG Holland, et s’alignera cette année au volant d’un Zanardi-Parilla en KZ1.

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Le deuxième des trois meetings de la série Florida Winter Tour Rotax s’est couru les 15 et 16 février sur le circuit Ocala Gran Prix. En DD2, on se souvient que Arnaud Kozlinski s’était imposé en janvier lors de l’ouverture à Miami.

Le Français n’était cette fois pas du voyage aux Etats-Unis, mais c’est un de ses habituels adversaires du KZ qui s’est imposé en préfinale comme en finale, à savoir l’Italien Paolo De Conto. Lui aussi très à l’aise en DD2, le pilote officiel Birel a devancé un autre européen, Alessandro Bressan, et les deux redoutables Américains, Nick Neri et Daniel Formal, actuel leader au général. Le Suisse Kevin Lüdi a pris la 7e place.

En Rotax Senior, la réussite n’a pas été du côté du Britannique de chez CRG, Jordon Lennox-Lamb, ni de son compatriote Ben Cooper (Birel). Bien connu en Rotax comme en KF, et Anglais lui aussi, Luke Varley (Birel), s’est classé en 4e position.

Photos © Birel / A. Vernardis (The Racebox)

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OTK Kart Group, fabricant des célèbres marques Tony Kart, Kosmic, FA Kart, Exprit et Vortex, ainsi que RKS, usine spécialisée dans la réalisation de logiciels spécifiques d’analyse de données pour les compétitions sportives, ont réuni leurs compétences pour réaliser un système d’acquisition de données de nouvelle génération.

Son nom: Dakton. Celui-ci recueille, analyse et convertit de nombreuses données en provenance du châssis et du moteur d’une manière très complète. Mais surtout, il propose une information simple, claire et immédiatement disponible pour les pilotes et leurs équipes.

Selon le besoin de chacun, Dakton est proposé en trois versions, de la plate-forme de base au plus haut niveau (Xel, Xtra et Xpert). A noter que la mise à niveau du logiciel est comprise à chaque achat de pièces supplémentaires.

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Vice-Président de la CIK-FIA, le Néerlandais Kees van de Grint est récemment revenu sur un des problèmes actuels du karting, et notamment au niveau international: le pilotage anti-sportif. Voici son commentaire…

“Un point important me contrarie dans le déroulement actuel des courses. Il y a encore trop de comportements incorrects en piste. Je n’apprécie pas que le karting ressemble parfois au stock-car. Pour moi, la sportivité doit être une valeur fondamentale de notre discipline. Il est facile d’accuser les officiels ou les caméras de contrôle. Mais en premier lieu, c’est la mentalité des pilotes qui doit évoluer.”

“Pratiquer la compétition karting doit procurer des satisfactions à tous, même à ceux qui ne montent pas sur le podium. J’aimerais beaucoup que tous soient capables de mesurer le plaisir de participer à de belles courses et que l’on voie d’avantage de sourires sur le visage des compétiteurs.”

“Nous ne pourrons faire progresser notre sport qu’en favorisant la communication et les échanges entre toutes les parties concernées, dans un respect mutuel, quitte à faire des compromis. L’objectif est de se diriger vers une discipline plus abordable, plus simple et plus populaire. Nous avons entamé le changement, mais le chemin est encore long !”

On pourrait ajouter que cette prise de conscience doit certes se faire du côté des pilotes, mais également du côté des équipes, des mécaniciens et des familles qui mettent souvent une telle pression sur les épaules des jeunes concurrents, que ces derniers franchissent les limites pour satisfaire leur entourage. Cela est valable en France comme à l’étranger.

Photo © Joël Gaboriaud

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