Giancarlo Tinini parle de l’avenir du kart

Comme l’an passée, le patron de l’usine CRG a profité de la fin de saison pour se livrer à une analyse de l’année écoulée, tout en évoquant l’avenir. Après notre info d’hier (lire ici), voici la suite de l’interview que Giancarlo Tinini a récemment donnée.

En 2013, CRG a encore plébiscité le KZ. Pour quelles raisons?
Je le dis depuis quelques temps, il y a une catégorie de trop en karting, et c’est le KF. Les pilotes ayant l’ambition de passer à l’automobile doivent passer directement du KF-Junior au KZ. Il y a beaucoup de similitudes entre le KF et la monoplace en termes de style de conduite, freinage avec le seul pied gauche, trajectoires, etc.

Comment voyez-vous l’avenir du karting?
Honnêtement, je ne vois rien de nouveau ou de particulièrement bon. J’espère me tromper, mais je ne suis pas optimiste quant à une inversion de la tendance. En karting, la crise a surtout touché l’Europe, alors qu’elle a été moins ressentie dans le reste du monde. Les choix politiques y sont aussi pour quelque chose, puisque les règlements spécifiques pris dans chaque pays donnent des résultats positifs. En Europe, l’auto-critique serait une bonne chose. Il faut éviter de tout généraliser pour conserver certaines spécificités et, surtout, rendre le karting plus simple.

Etes-vous satisfait de l’accord qui a débuté en 2013 entre la CIK-FIA et la WSK Promotion pour l’organisation des grands Championnats?
Oui, cela s’est avéré très positif, avec un impact évident du point de vue organisation. J’espère d’ailleurs que la WSK Promotion aura la possibilité d’intervenir encore plus au niveau de l’organisation et de la réglementation des événements. Nous avons toujours été très heureux des courses de la WSK et notre souhait est de l’être aussi en rentrant à la maison après une course CIK-FIA !

Il se trouve justement que quelques points de règlements vont changer en 2014…
Dans cette période économique difficile, je suis d’accord avec le choix de supprimer une journées d’essais libres et de limiter le nombre de pneumatiques. Pour nous, le changement ne sera pas si important que cela, car nous faisions déjà partie des grandes équipes peu gourmandes en pneumatiques. Il faut reconnaître que les solutions qui peuvent alléger le coût d’un meeting sont toujours positives pour les pilotes.

Avec communiqué CRG

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